Du 6 Janvier 2016 au 14 Janvier 2016
Mes bagages étant assez lourds j’ai préféré prendre un taxi pour me rendre à la gare de Hua Lamphong. Le chauffeur m’a demandé s’il devait emprunter la voie express, je lui ai dit oui mais je ne savais pas que c’était moi qui devais payer le péage, soit 50 TBH. Ce n’est pas grave, nous avons ainsi évité les embouteillages !
Je suis arrivée à la gare avec 3 heures d’avance, le train ne partait qu’à 20 heures. J’ai laissé mes bagages à la consignes (60 TBH par valise) et je suis allée re-visiter le Wat TRAIMIT qui n’est pas très loin.
Le train est parti à l’heure et ne s’est arrêté qu’une fois ou deux en route si bien que j’ai passé une excellente nuit : j’avais une couchette du bas dans un wagon réservé aux femmes et enfants, c’est la première fois que je vois cela en Thaïlande !
A l’arrivée à Nong Khai aux environs de 7 h, une dizaine de tuctuc attendait les voyageurs. Etant donné que je suis seule j’ai dû payer le double, donc 100 TBH pour me rendre à mon hôtel, le Ban Tawan. La réception était fermée et j’ai dû attendre 8 h 30 que les jardiniers arrivent et téléphonent au gérant pour pouvoir jouir enfin de ma chambre.
La chambre est tout à fait correcte (pour le prix : 14 Euros/nuit) : spacieuse avec bouilloire, réfrigérateur, TV (que je n’allume pas car elle ne capte pas TV 5 Monde !) et un balcon. Les serviettes de bain sont changées tous les deux jours !
Le jardin est magnifique, entretenu par quatre jardiniers quotidiennement. L’hôtel est situé au fond d’une ruelle donc assez calme. Les chambres sont occupées principalement par les Thaïlandais qui, en général ne restent qu’une nuit.
Le soir je n’ai qu’à traverser la rue pour aller déguster un délicieux pad Thaï pour 35 TBH, la première fois j’ai eu l’impression de les voler tellement c’est peu cher ! un peu plus loin un autre restaurant qui propose une soupe de riz aux crevettes ou poisson, également délicieuse pour 40 TBH.
J’ai loué un vélo (50 TBH/jour) pour explorer les environs et j’ai pu trouver un plan de la ville dans une agence de voyages.
Une promenade a été construite tout le long du Mékong et c’est très agréable d’y flâner et de déjeuner dans un de ces multiples restaurants qui bordent le fleuve, à des prix très abordables.
J’ai découvert une petite boutique qui fabrique du pain danois délicieux ; la patronne (qui a son petit ami danois) fait aussi office de coiffeuse et elle m’a fait un shampooing brushing, avec en plus un massage du crâne bien agréable, pour 80 TBH (2 euros) ! à ce prix pas la peine de s’embêter !
J’ai découvert une guesthouse au bord du Mékong avec un jardin zen, magnifique, la Mut Mee Guesthouse, mais en passant devant j’ai pu constater qu’il n’y avait que des touristes ! j’ai un peu de mal à comprendre qu’on puisse faire des milliers de kilomètres, 13 heures d’avion, arriver dans un pays étranger pour se regrouper au même endroit ! enfin chacun son « truc » !
Sur le plan j’ai repéré un endroit nommé : Chom Mani Beach, je m’y suis rendue pensant pouvoir peut-être me baigner dans le Mékong, mais, certainement à cause de la saison des pluies, tout est dévasté !
Dans Nong Khaï beaucoup de jolis temples, entre autres le Wat Po Chai, mais en me rendant au Sala Kaeo Ku j’en ai découvert un splendide, le Wat Noen Pha Nao Wanaram ! De toute beauté !
Dans les jardins j’ai croisé un monsieur assis sur un banc qui parlait français !! c’est bien la première fois en quatre ans de voyages en Thaïlande : il a vécu pendant 18 ans à Aulnay sous Bois, marié à une française, mais maintenant divorcé ! Nous avons parlé pendant un petit quart d’heure, mais je pense que ma venue lui a fait revivre des souvenirs douloureux, qu’apparemment il souhaiterait oublier ! Désolée d’être passée par là !
Puis j’ai poursuivi jusqu’au Sala Kaeo Ku ou Wat Khaek, un endroit insolite :
« Sala Kaeo Ku est maintenant sous la responsabilité de Nong Khai Association bouddhiste. Ce lieu qui ressemble à un musée à ciel ouvert de statues religieuses a été créé avec une inspiration de Luangpu Bunluea Sulilat qui l’a construit autour de 1978, pensant que les enseignements de toutes les régions pourraient être mélangés ensemble. Par conséquent, il existe différentes formes d’images de Bouddha comprenant des dieux hindous, des icônes religieuses chrétiennes, ainsi que des personnalités de caractères de l’épopée du Ramayana et contes populaires. »
« Situé à 3 kilomètres de la ville sur le côté droit de la route à Phon Phisai le Sala Kaew Ku (également Keoku) parc de sculptures bizarres est une attraction de Nong Khaï à ne pas manquer.
D’innombrables sculptures éblouissantes du parc sont l’œuvre de la vie de Boun Leua Sulilat, un homme qui a passé une grande partie de sa vie au Laos, au début il a intégré la connaissance mystique d’un ermite ascète nommé Kaew Ku, qui a vécu dans une grotte au Laos. Alors que les représentations frappantes puisent dans un large éventail de croyances anciennes, y compris animiste folklorique, la mythologie hindoue et le traditionalisme bouddhiste, l’exécution est entièrement de Sulilat. Le projet spirituel et créatif a été effectivement commencé dans la patrie de Sulilat, mais il a été forcé d’abandonner quand le Laos a succombé à la domination communiste dans les années 1970.
En tant que tel, un parc similaire peut être visité sur le côté opposé du Mékong, non loin du pont de l’amitié. Celui-là aussi mérite une visite, mais la partie thaï est plus complète et soigneusement entretenue. Entouré de jardins bien entretenus et un grand étang plus de 100 sculptures dont la plus grand atteint 25 mètres de hauteur. Avec d’innombrables bouddhas souriants et de dieux hindous, le parc dispose de plusieurs représentations de nagas, ou serpents mythiques qui jouent un rôle important dans la mythologie du Sud et l’Asie du Sud . » *
*Wikipedia – Travelfish .org
Demain à la première heure je prendrai un bus pour Chiang Khan…. De nouvelles découvertes en perspective !